- "Vous avez connu les Barleau alors."
Le VIEIL HOMME
- "Ouiiii, très bien. De braves gens. Cela m'a fait beaucoup de
peine quand ils sont morts. Puis après, il y a eut une tuerie ici."
DERLEY
- "Ici ?!"
Le VIEIL HOMME
- "Oui. Ôh c'est de l'histoire ancienne çà. C'était des gangsters.
Depuis, personne n'est venu. Vous l'avez acheté ?"
DERLEY
- "Oui, c'est mon mari qui l'a prise. Vous habitez dans le coin ?"
Le VIEIL HOMME
- "Là-bas ! De l'autre côté de la montagne et doit faire tout le
tour pour y aller parce que par là-bas çà grimpe trop."
DERLEY
- "Puis-je vous offrir un café ?"
Le VIEIL HOMME
- "Ôh oui merci bien. Vous n'avez pas de chien ?"
DERLEY
- "Qu'est-ce que vous dites ?
Le VIEIL HOMME
- "Je vous demandais si vous n'aviez pas de chien."
DERLEY
- "Non-non. Vous savez, on emménage alors..."
Le VIEIL HOMME
- "Et vous allez la remettre en état ?"
DERLEY
- "Oui. On fait çà petit à petit."
Le VIEIL HOMME
- "C'est votre mari que j'entends ?"
DERLEY
- "Mon...? Non il fait des courses. Vous avez entendu quelque
chose ?"
Le VIEIL HOMME
- "Oui, vers le haut. Je pense que çà venait de la fenêtre ouverte
là-bas."
DERLEY
- "Attendez, je monte voir."
Arrivée dans sa cuisine elle reprend son sac à main qu'elle avait descendu
quelques instants plus tôt et remonte doucement les escaliers avec sa main
sur le Glock. Couloir désert. Elle avance et remarque une ombre se déplacer
sous le jour d'une porte. Elle tire au travers d'elle. Tourne la poignée, entre.
Au sol gisait le corps de Robert sur le sac-à-dos qu'il avait découvert et
comptait certainement emporter. Elle prend le sac et va le planquer.