leurs fusils d‘assaut.
En bon commandos, ces derniers progresse petit à petit, en groupes diffus
sur le chantier, avec une portion chargé de s'assurer qu'il ne sont pas pris à
revers, et une autre dont le but est de nettoyer les voies de passages vers leur
objectif en jetant, derrière les sacs de sable entasser pour protéger les
soldats, multitudes de grenades. Dans la pénombre et la lueur des
explosions, on peut distinguer un spectacle cauchemardesque de corps
démembrés par les explosions ou perforés par les munitions qui jaillissent
des ténèbres sous les yeux des belligérants.
Dans ce chaos parfaitement orchestré, toutes les escouades des troupes de la
révolte armée, convergent vers un point central. L'explication de leur
présence en ces lieux s'incarne en une immense masse informe et drapée.
Une voix, bien que couverte par les incessants échanges de coup de feu
retentie dans le groupe le plus important :"-SIRION, C'EST A TON TOUR
DE JOUER ! VOUS AUTRES ESSAYEZ DE LE COUVRIR, N'OUBLIEZ
PAS QUE NOUS DEVONS A TOUT PRIS METTRE FIN AU PROJET
GOOD BYE HALLEY !!!".
A ce moment précis un jeune homme, dont les contours permettent de
distinguer une tunique adaptée au désert, s'élance, portant un sac à dos qui
alourdi grandement ses mouvements. Il en retire une visseuse et un engin
dont il est aisé de deviner qu'il s'agit d'un système explosif. Alors qu'avec
toute sa détermination il attaque le dévissage d'une plaque de métal fixée sur
la cible, une balle vient percuter et détruire son appareil, Sirion, pris
instantanément d'un léger coup de panique, se rue derrière un amas de pièces
mécaniques et hurle pour se faire entendre :
"-PERE, LA MACHINE EST MORTE, JE NE VAIS PAS POUVOIR PLACER
LA BOMBE DERRIERE LE BLINDAGE !!
Après un laps de temps, excessivement court mais qui lui semblait durer une
éternité cerné qu'il était par les explosions, il obtint une réponse : -ET BIEN
TANT PIS, ON A PLUS LE TEMPS, LEURS RENFORTS NE VONT PAS
TARDER, IL FAUT DEGAGER DE LA AU PLUS VITE, AMORCE LA
BOMBE ET ON SE BARRE, L'EXPLOSION SUFFIRA A RETARDER LES
TRAVAUX JUSQU'A CE QU'ON TROUVE AUTRE- CHOSE !!".
Aussitôt dit aussitôt fait, le fils rampe vers l'arme de destruction et déclenche
le compte à rebours en prenant soin de la dissimuler sous des décombres.
La manœuvre de replie à peine entamée les renforts tellement craints
viennent déséquilibrer l'affrontement en faveur de l'armée régulière, il
devient alors bien plus dangereux de sortir du chantier qu'il ne l'était d'y
rentrer, les groupes qui était pourtant si bien restés en formation, se
dissolvent et le massacre en devient d'autant plus conséquent.