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-Pourquoi tant de gens ont ils de la haine envers la compagnie ?
-La plupart d'entre eux sont les descendants des anciens scientifiques, et ils 
pensent que le soleil n'est plus un danger depuis longtemps, jusque là ils 
n'avaient pas les moyens d'être agressif, ils se contentaient juste de vivre à 
l'écart de la société. Mais depuis peu leur nombre augmente très 
rapidement. Ils sont rejoints par tout ceux qui n'ont plus les moyens de 
payer la protection du bouclier et qui ont fuis avant d'être éliminés.
-Éliminés ? Mais enfin de quoi parlez-vous ? Ceux qui ne payent pas la taxe 
sont juste emprisonnés.
-Conserver une aussi grande quantité de prisonniers coûterait très cher, 
alors comme on ne les revoit jamais le bruit court qu'ils sont juste emmenés 
dans le désert où ils sont fusillés. Il vaut mieux cesser là ce sujet, pour ma 
part je préfère ne pas trop me poser de questions."
La discussion rebondis alors sur les différents combats que la compagnie 
mène tout autour de la planète contre les factions rebelles et sur le commerce
illégal de vitamines de contrebande, moins chère que les vitamines 
officielles, qui finance les bras armés de la rébellion.
Très vite ils parviennent à leur destination.
Le poste de commandement est un immense immeuble protégé de toute 
intrusion par une technologie avancée. Sur ses grandes parois de verre teinté 
se reflète toute la misère des habitations environnantes.
"-Madame, je ne suis pas autorisé à vous accompagner plus loin. Si vous 
avez besoin d'un endroit où dormir, ma famille tient une auberge qui fait 
aussi office de brasserie pas loin de la gare ouest, elle est plutôt coquette 
donc vous y serez à l'aise mais évitez de porter l'uniforme, Quand on est pas
du coin il vaut mieux passer inaperçu.
-J'accepte l'invitation avec plaisir, à bientôt."
Tandis qu'Astor s'éloigne, Sofia pénètre dans l'impressionnante 
infrastructure.

Plusieurs centaines de kilomètres plus à l'ouest, sur les chantiers de 
construction à l'extérieur de New Seattle, en pleine nuit les combats font 
rages.
Alors que le ciel est d'un noir de jet d'encre, les ombres humaines qui ont 
décider d'assaillir les lieux jusqu'au petit matin, se faufilent ici et là entre 
deux poutrelles d'aciers ou entre deux mini obus tirés, aussi précisément que 
possible, par les mitraillettes du contingent de surveillance et de sécurité 
posté là pour assurer la protection de cette zone à risque. Mais niveau 
armement les rebelles ne sont pas en reste et à chaque pas de ces intrépides 
guerriers, se sont des rafales entières de balles en acier qui sont tirés depuis 

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