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Deux soldats pénètrent dans le bureau du colonel responsable de la mort du 
père de Sirion. L’un d’eux s’adresse directement au colonel.
-Nous sommes désolés colonel Heinrich mais nous n’avons pas réussi a 
remettre la main sur le rebelle évadé.
Etrangement calme, le colonel rétorque :
-Je me doutait bien qu’il disparaitrait facilement. De toute façon il 
reviendra à nous lors d’un nouvel assaut. L’important est d’être prêt à 
l’accueillir comme il se doit. Renforcez toutes les protections aux alentours 
de l’arme et faite intervenir l‘escouade longrifle, nous ne pouvons pas nous 
permettre qu’ils abiment notre merveille une fois de plus.
-Ce sera fait colonel.

Deux Arias se déplacent de nuit dans un désert. Montées par Sirion et 
Marcus, elles s’approchent d’un campement camouflé sur les contreforts 
d‘une chaine de montagne. Un garde lourdement armé sort du sable dans 
lequel il s‘était enfoui et hurle un « Qui va là ? » déterminé.
-C’est moi, Sirion, baisse ton arme Loïd, lui c’est Marcus, un nouvel allié.
-Sirion ? Est-ce possible, tu es en vie ? Approche que je te serre contre moi 
mon ami !
-Loïd c’est bon de te revoir mais je n’ai pas de temps pour plus d’affections,
je dois parler au conseil des anciens au plus vite.
-Suis moi alors, je serais heureux d’annoncer la nouvelle de ton retour à 
notre peuple.
Le trio pénètre alors dans le camp. Loïd crie à tue-tête pour prévenir tout le 
monde de la présence de Sirion parmi les siens. Des gens se rassemblent 
autour d’eux, principalement des enfants, des femmes et des vieillards.
Après quelques instants, Sirion arrive face à un homme d’un grande stature 
qui porte un lourd maillet avec à sa droite un gigantesque gong en bronze.
Sirion s’adresse de vive voix au colosse.
-Moi Sirion, fils de notre défunt chef, je réclame en entretient avec 
l’ensemble des sages.
Le maillet s’abat alors violement 3 fois contre le lourd instrument.
Suite à la demande de Sirion, les anciens se réunissent dans une tente 
éclairée par des lucioles aussi imposantes qu'une paume de main. Tous 
observent au centre de la pièce le jeune fils de chef épuisé par son trajet mais
encore capable de peser chacun de ses mots afin de rester aussi crédible que 
possible sur l'importance du plan mis en œuvre l'avant veille avec 
la collaboration de Sofia.
Le vieil homme placé sur le siège le plus massif prend la parole en premier :

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