Le vieil homme qui vient de l'interpeller rajoute :
-Pour éviter que nous ne mourrions d'asphyxie afin de mieux nous torturer,
ces monstres ont creusé des voies d'aération dans les épais mur de cet
endroit, empreinte les pour sortir d'ici. Va et ne t'inquiète pas, personne ici
ne les aideras à te retrouver.
-Mais et vous, je ne peux pas partir sans vous libérer
-Nous serons libre quand tu auras réussi ce que tu entreprend, maintenant
décampe d'ici, la relève de l'autre idiot ne va pas tarder à arriver.
-Très bien mais alors prenez au moins ça."
Et il leur tend le couteau qu'il avait récupérer. Sirion se précipite alors au
bout du couloir et se glisse dans un conduit. Il commence à ramper dans un
étroit boyau qu'il partage avec quelques rats. Arrivé au bout du tunnel,
derrière d'autres grilles épaisse, un militaire lui tourne le dos, son arme de
poing est juste à porté de Sirion, de l'autre côté de l'homme en uniforme il
voit un terrain vague puis des bâtiments. Sirion saisi l'arme discrètement,
abats son ennemis d'une balle dans la tête puis se sert du reste des munitions
pour désolidariser les grilles de la paroi en les repoussant aussi fort que sa
condition le lui permet il parvient à se libérer le passage. En s'extirpant du
conduit il entend des hurlements de rage provenant de la prison et reconnaît
la voix de son précédent bourreaux :
"-JE SAVAIS QUE MEME POUR UN TRANSFERT ON N'AURAIT JAMAIS
DU LE LAISSER DANS CETTE MINABLE PRISON POUR
MENDIANTS !!! FOUILLEZ LES LIEUX DE FOND EN COMBLE ET
INTEROGEZ TOUT CES PARASITES, TUEZ EN QUELQUES UNS SI
C'EST NECESSAIRE."
Alors que Sirion, tourné vers le tunnel regrette déjà de ne pas avoir libéré ses
codétenus une main se pose sur son épaule, il l'attrape, se retourne et saisi
son homme à la gorge. Avant de risquer de se faire tuer stupidement
l'inconnu s'empresse de communiquer d'une voie quelque peu étouffée.
"-Ne t'inquiète pas, si j'avais voulu te dénoncé je l'aurai fait quand tu
t'apprêtait à piquer le flingue.
Sirion relâche sa proie, d'un bref coup d'œil aux alentours il s'aperçoit qu'il
n'est plus à New Seattle.
-Où sommes nous ? demande t'il.
-Ce n'est pas le moment, pour l'instant cassons nous d'ici. Suis moi je
connais un endroit sure, c'est à un ami, il te feras pas de mal tant que tu
sera pacifique mais si tu redeviens hostile il n'hésitera pas à te tuer.
-Et bien comme ça au moins on sera deux.
Sur ce les deux hommes partent en courant vers les immeubles délabrés à
quelques centaines de mètres de là.