les informations qui sortirons de ces bâtiments afin d'éviter que quelque
chose puisse mettre la puce à l'oreille à la population."
La jeune femme se tient debout bouche bée, incrédule.
"-Comment les évènements ont ils puent permettre à des hommes de cet
acabit d'accéder à un tel pouvoir, quasi totalitaire ?
En face d'elle se tient Astor, tout deux accoudés à une petite table dans
l'angle d'une taverne. Des gens pénètrent par la porte principale.
-Allons mademoiselle il vaut mieux changer de sujet, nous ne sommes plus
seuls à présent. Alors comment trouvez vous l'auberge de mes parents ? Dit-
il en désignant le lieux du regard.
-Vous avez raison cet endroit est très confortable, je n'ai même plus envie de
me chercher un appartement.
-Ce serait un réel plaisir de vous accueillir définitivement dans ces murs si
le coeur vous en dits mais je pense que vous préférerez malgré tout plus
d'intimité. Suivez moi je vais vous montrer un endroit tranquille, il
appartient aussi à ma famille, vous pourrez le louer si il vous plais mais
pour le moment nous pourrons continuer plus en avant notre discussion.
Disant cela il se lève et la guide vers l'extérieur où une moto garée devant
l'entrée les attends.
"-Mais enfin il s'agit d'un engin de l'ancien monde, comment pouvez-vous
vous déplacer avec ? Demande Sonia.
-J'ai rafistolé le moteur, maintenant lui aussi est soumis à l'électricité, c'est
dommage je trouve qu'elle en a perdu tout son charme cette vieille Harley.
Montez derrière moi et enfilez moi ça." Il lui tend un casque, démarre la
moto et ils entame leur procession au travers de la ville dans des ruelles à
l'allure toute plus pittoresque les unes que les autres. Quelques minutes plus
tard ils s'arrêtent et descendent de la moto.
"-Voila c'est là au troisième."
Devant eux se tient un immeuble qui semble avoir traversé les ages mais qui
pourtant parait on ne peut plus fiable quand à la qualité de ses murs.
Ils passent la porte qui donne sur la rue et entrent dans un petit hall étroit,
montent les escaliers et se retrouvent face à une porte en métal avec près de
quatre serrures que Astor s'empresse de déverrouiller. En entrant dans la
pièce principale une odeur, agréable bien qu'humide, emplie les narines des
deux individus.
"-Bon installez vous sur le canapé et dites moi pourquoi vous m'avez
impliqué dans des informations aussi importantes.
-Je me trompe rarement quand je juge les gens et je pense pouvoir vous faire
confiance, il faut à tout pris faire quelque chose pour ébranler le régime en
place.