GALLISA BRUNO Mon grand-père est une diva
40
SAM
Oui, bonjour madame et pardon de vous déranger. Je suis à la
recherche d’un parent à moi qui serait, peut-être pensionnaire
chez vous… Claude Parceval… Je sais que vous ne donnez pas
forcément ce genre d’informations par téléphone mais…
Vraiment ?... Merci madame, merci beaucoup… Non, non je vais
me déplacer… Jusqu’à quel e heure ?… Ok merci madame.
Il raccroche et pousse un cri de joie en levant les bras, projetant du soda un peu
partout.
24 - MAISON DE RETRAITE - COULOIR - INT. JOUR
SAM, fraichement rasé et changé, suit une infirmière, un bouquet de fleurs à la main.
Il croise plusieurs vieux, assis sur leur fauteuil, éteints et immobiles.
L’infirmière ouvre la porte de la chambre.
L’INFIRMIÈRE
Voilà, nous y sommes.
25 - MAISON DE RETRAITE - CHAMBRE DE CLAUDE - INT. JOUR
Elle entre et se dirige vers un fauteuil qu’el e retourne en direction de SAM, resté sur
le seuil de la porte.
Sam est surpris.
SAM
Il doit y avoir une erreur, madame, parce que je suis venu voir
madame Claude Parceval.
L’INFIRMIÈRE
Je suis désolée, jeune homme, mais le seul résident portant ce
nom est devant vous. Vous avez de la visite, monsieur Parceval.
L’infirmière parle avec une voix forte et le vieil homme lève doucement la tête en
tendant une main tremblante à Sam.
CLAUDE
Bonjour, jeune homme.
SAM lui serre la main délicatement. C’est une main longue et fine, presque féminine.
SAM découvre une marque sur la main comme une vieil e cicatrice et découvre à
l’intérieur de son poignet un tatouage représentant deux petits singes magots.
Il plonge ses yeux dans ceux du vieil ard, de magnifiques yeux d’un vert étincelant.
26 - RUE FACE AU PAVILLON DE BANLIEUE - EXT. JOUR