GALLISA BRUNO Mon grand-père est une diva
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Elle s’arrête net, le sourire s’efface progressivement de ses lèvres.
Son regard scrute son corps, un regard sévère, presque méprisant.
Elle fait bouger sa poitrine, pince son ventre. Elle soupire de désespoir.
Ses yeux deviennent humides.
Le déshabil é de soie recouvre brusquement le miroir.
21 - RUE DES PANOYAUX-MÉNILMONTANT- COURS D’IMMEUBLE - EXT.
JOUR
SAM arrive dans une cour d’immeuble et accoste le gardien qui balaie.
SAM
Bonjour, monsieur. Je recherche un parent à moi qui a vécu dans
cet immeuble, mais il y a bien longtemps, je dirais une quarantaine
d’années.
LE GARDIEN
Holà, mon pauvre petit monsieur, c’est que j’étais pas encore là,
moi. Je suis arrivé il y a seulement 4 ans, après l’incendie.
SAM
Un incendie ?
LE GARDIEN
Oui, le haut de l’immeuble a brûlé, il y a même eu des morts à ce
que je sais.
SAM tombe de nues et prend un air vraiment dépité.
LE GARDIEN
Attendez, ça vaut peut-être le coup de demander à Madame
Reyes, c’est la doyenne de l’immeuble, el e a presque 100 ans.
Beaucoup ont déménagé après l’incendie, mais pas el e. C’est
quoi le nom ?
SAM (qui reprend espoir)
Claude Parceval. Je vous attends ici, merci monsieur.
L’homme s’éloigne. Le téléphone de SAM sonne, il décroche.
22 - ALTERNANCE LIEUX-COUR D’IMMEUBLE-SALON DE TATOUAGE - INT -
EXT. JOUR
Ping-pong téléphonique entre Salon de tatouage (DELPHINE) et cour de l’immeuble
(SAM)