GALLISA BRUNO Mon grand-père est une diva
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RODOLPHE
Il est hors de question que je porte ce smoking rose à pail ettes.
Tu m’as pris pour quoi ? Une Claudette passe encore, mais
Cloclo, jamais !
RODOLPHE lui jette la housse de vêtement à la figure.
RAPHAËL
Tu ne peux y al er comme ça, Rodolphe, enfin !
Tout le monde le regarde.
RODOLPHE
Je ne vois où est le problème. Rappelez-moi où on va,
déjà ?
SARA
Il n’a pas tort. Et moi, j’aime bien.
DELPHINE
Perso, j’adore !
CLAUDE vient l’embrasser.
CLAUDE
Je te trouve sublime.
RODOLPHE vient se placer et prend la pause devant SAM et RAPHAËL, perplexes.
Il réajuste fièrement sa perruque.
RODOLPHE
Ce sera la vieil e bique ou personne !
148 - CHAMBRE DE RAYMOND - HÔPITAL - INT. NUIT
RAYMOND est endormi. CAROLE, assise sur le fauteuil près du lit s’est assoupie.
Elle sursaute en entendant son portable sonné, lui indiquant l’arrivée d’un SMS. Elle
sort son téléphone et sourit en découvrant le message.
RAYMOND
Un amoureux ?
CAROLE (surprise)
T’es réveil é ? Amoureux, n’exagérons pas. C’est Benjamin, le
libraire, tu sais dans le hal de l’hôpital. À force de se croiser tous
les jours, ça créé des liens.
RAYMOND