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L’affaire  est  bien  menée.  De  tous  les  coins  et  recoins,  surgissent  des  policiers 
armés. Un à un, les Apaches qui tentent de s’enfuir, sont interceptés et arrêtés. 

Les échanges de coups de feu sont multiples et souvent meurtriers. 

Soudain, du centre de la mêlée… 

Fiers les gars !... 

Nous brûlerons ne dernières cartouches sur les 
roussins !...

Fantômas et ses Séides se défendaient corps et âme. 

Les Apaches vidaient leurs chargeurs sur tout uniforme qui se présentait un peu 
trop près, ne respectant pas plus la mort qu’ils ne respectent la vie.  

Mais, l’assaut, organisé et mené de main de maître, était au final un succès pour 
la police. 

C’est la fin pour la bande d’Apaches, ces anarchistes dont la doctrine politique 
qu’ils revendiquaient, le droit d’être délivrés de la tutelle étatique. 

Animés d’une confiance absolue dans l’homme, conviction puisée dans les utopies 
de Jean-Jacques Rousseau, les anarchistes refusaient l’Etat. Pour eux : « toute 
obéissance est une abdication ». 

Puis ce fut le temps des dérapages. Certains, ne se contentant plus de pratiquer le 
végétarisme et l’union libre, eurent l’idée de mettre leur doctrine en pratique : ce 
fut « la propagande par le fait ». 

Mettez-moi tout ça à l’ombre… ! 

Puis il s’approche, accompagné de Juve. 

Alors ! C’est notre homme ?... 

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