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À travers la grille du jardin, grille toute recouverte d’un lierre touffu qui n’a plus
été taillé depuis longtemps. Ils aperçoivent la maison, hôtel assez vaste qui devait
avoir eu jadis, bonne apparence, mais qui présente maintenant l’aspect le plus
délabré, avec ses volets à moitié arrachés des gonds, son perron verdâtre, son
jardin à l’abandon où les herbes poussent drues à travers les allées.

MARCELLIN

(Il apparait en haut des marches, avec un physique, sec

comme un coup de trique)
Si c’est pour un démarchage, je ne suis pas
client !

XAVIER

BONTEMPS

Non monsieur !
En fait, nous voudrions vous parler !

MARCELLIN
Moi, il y a beaucoup de choses que je
voudrais !

Un silence

Après tout, depuis quelques temps, les
visites se font plutôt rares, alors…
entrez !!

Une fois à l’intérieur

Je vous écoute !

XAVIER

BONTEMPS

Voilà ! Nous voudrions vous faire une
proposition !

MARCELLIN
De quel genre ?

XAVIER

BONTEMPS

Du genre que l’on rencontre que rarement dans
une vie… nous accompagner au Tibet !