DERLEY
- "Ma caisse dans le fossé ! PUTAIN DE PUTAIN MA... Mais où elle
est cette conne ?!"
C'est là qu'elle s'aperçoit qu'à cet endroit il n'y a pas de fossé mais le ravin !
Au petit jour, elle aperçoit sa Triumph 200 mètres plus bas. Derley
s'assiedcontre un arbre. Même ses clopes sont restées dans la bagnole ! Elle
entend une voiture arriver, elle se cache. La voiture passe. Elle se remet
debout. Cherche un endroit pour descendre. C'est à pic ! Marche un
kilomètre puis trouve un passage 'piètons'. Elle descend la pente rude en
s'acrochant aux arbres. Elle regarde l'autobus de Bastien qui passe à la route
50 mètres plus haut. Elle réfléchit, cherche un chemin, descend 10 mètres
plus bas puis remonte 5 mètres et redescend. 2 heures plus tard elle arrive
en vue de la voiture dessus-dessous.
DERLEY
- "Merde ! Comment j'ouvre le coffre maintenant ?!"
Elle force sur la carrosserie puis réussit à la pousser plus bas. Là, elle tombe
deux mètres en dessous et du bon côté. Elle soulève le coffre tout cabossé.
Plus de valises !
DERLEY
- "Non ! C'est pas vrai !"
Elle regarde plus haut et voit une valise ouverte retenue dans un arbre. Une
heure après elle arrive à la valise avec des vêtements à l'intérieur. Zéro
lingot !
DERLEY
- "Merde ! C'est pas celle-là ! Où elle est l'autre conne ?!"
Elle se recule, manque perdre l'équilibre puis... aperçoit l'autre valise... toute
en haut !
DERLEY
- "NON ! C'est pas possible ! La conne est restée en haut !"
C'est plus de midi quand elle atteint la route, s'assied sur une pierre, n'arrive
plus à se mettre et tenir debout. Manque de tomber dans le ravin, se
rattrape. Marche sur la route en zigzaguant et qui grimpe. Jette un oeil au
ravin, cherche, cherche, marche, cherche puis... la valise est là ! Même pas
ouverte ! Même pas ouverte cette conne ! Elle la récupère, vérifie le contenu
et s'assied sur elle au bord de la route.