Une PASSAGERE
- "Bêh si, je cherche ma mère !"
L'AUBERGISTE
- "Et je fais comment pour mes courses ?"
DERLEY
- "ÔH PUTAIN ! Ô PUTAIN-ÔH PUTAIN !... Bon, je vous laisse à la
superette de st Jeannet, c'est tout ce que je peux faire !"
L'AUBERGISTE
- "Et moi pour le retour ?"
DERLEY
- "Bêh vous prendrez le car !"
L'AUBERGISTE
- "Le car ?! Il repasse pas avant demain !
DERLEY
- "Bon alors, je vous retourne à La Calle !"
L'AUBERGISTE
- "Âh bêh vous pour rendre service..."
DERLEY
- "Ma mère a besoin de ses médicaments ! Vous comprenez çà
oui ou merde ?! De vos courses j'en ai rien à foutre !"
L'AUBERGISTE
- "Ne vous ennervez pas. Retournez-moi à l'auberge."
DERLEY
- "Bon. Allez on y retourne !"
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Derley dépose madame l'aubergiste à La Calle des Deux Châtons et file vers
st Firmin. En cours de route elle rencontre un cantonnier avec sa faux sur le
bas de la route. S'arrête, sort et va vers le fossé.
DERLEY
- "Bonjour monsieur, auriez-vous rencontré un dame âgée avec
deux valises ?"
Le CANTONNIER
- "Une dâme âgée avec deux valises ?... C'était ce matin çà, oui
je l'ai vu."
DERLEY
- "Elle marchait vers st Firmin ?"
Le CANTONNIER
- "Non, je l'ai vue prendre une voiture qui descendait. Elle m'est
passé juste devant et à filé vers st Firmin."
DERLEY
- "Comment elle était cette voiture ?"
Le CANTONNIER
- "Oh une voiture... une voiture comme les autres."
DERLEY