La MERE de DERLEY
- "Allez vas-y dépêche-toi. Cà fait bientôt 24 heures que t'es
partie, il doit se faire..."
DERLEY
- "Je l'emmerde."
Derley prend son sac, embrasse sa mère sur la joue et grimpe dans la
Triumph pas très satisfaite.
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En fin d'après-midi, la voiture débarque dans la cour de la grange à Barleau.
Derley coupe le moteur et observe les volets fermés. Elle klaxonne. Elle
descend de voiture dans le silence campagnard.
DERLEY
- "Merde ! J'aurai dû en prendre au moins un ! Putain que je suis
conne ! '200 kilomètres' pour rien !"
Elle s'approche de la porte et tire sur la poignée. Porte fermée à clef.
Rapidement elle inspecte les alentours et se met à fouiller les fusains. Passe
et repasse devant et derrière. Rien. Elle observe les environs et remonte
dans la voiture, recule et repart sur le petit chemin.
A 2 heures du matin elle débarque devant la maison de sa mère. Sonne à la
porte. Silence. Aucune lumière à l'intérieur. Elle insiste puis se recule.
DERLEY
- "Elle a dû prendre ses somnifères !"
Derley remonte dans sa voiture et se cale pour dormir. Au jour levé elle
ouvre les yeux, regarde les alentours et sort rapidement de la voiture. Elle
presse la sonnerie à la porte. Attend. Represse longuement. Attend. Revient
à la voiture, fouille son sac et sort un paquet de cigarettes quand elle
aperçoit une femme qui ouvre ses volets à la maison d'à-côté.
DERLEY
- "Pardon madame, votre voisine... elle dort encore à 9 heures ?"
La VOISINE
- "Attendez, je descend !"
Quelques minutes plus tard la dame âgée ouvre sa porte.
DERLEY
- "Pardon madame, je suis la fille de votre voisine et suis..."
La VOISINE