« Le Vol du Faucon Noir », nous plonge rapidement dans l’action des membres de la fameuse équipe du Black Hawk. Ce premier arc sera divisé en quatre captivants chapitres.

Arc 1 : The flight of the black hawk

Chapitre 1 : un braquage à la black Hawk

Thiko, 21h , 20 décembre 2016.

La nuit est tombée sur la cité, mais les lumières brillent encore dans les rues animées. Parmi les nombreux commerces, l’un attire particulièrement l’attention : Diamond Land, la plus grande bijouterie de la métropole.

À l’intérieur, l’air est chargé de parfums et de murmures. Des clients élégants et des vendeurs souriants se pressent autour des vitrines, où scintillent des joyaux de toutes les formes et de toutes les couleurs. Des caméras et des gardes surveillent discrètement les moindres faits et gestes. Tout semble calme et tranquille.

Pourtant, à quelques mètres de là, dans un fourgon garé sur le trottoir, une menace se prépare. Quatre hommes, vêtus de combinaisons noires et de cagoules, vérifient leur matériel : armes, explosifs, sacs, talkies-walkies. Ils attendent le signal de leur chef, qui les observe depuis un autre véhicule, déguisé en voiture de pompier.

Mathis est le cerveau de cette bande. Du haut de ses vingt cinq ans, il mesure un mètre soixante dix-huit, a les cheveux noirs et la peau pâle. Il dégage une aura sinistre, accompagnée d’un pessimisme à toute épreuve. Grâce à son intelligence et à ses talents de meneur, il a su s’imposer au sein du gang.

Ce personnage énigmatique ne laisse jamais transparaître ses sentiments ni ses émotions. Tout ce qu’il entreprend est toujours dans l’intérêt de la réussite de la mission. Parfois, il tente d’être convivial et de faire des blagues, mais cela sonne toujours de manière artificielle, voire forcée.

Il prend son talkie-walkie et s’adresse à ses complices d’un ton presque autoritaire :

  • C’est le mom, les gars. J’ai tout calcul comme un boss, j’ai les plans, les horaires, le système de sécu. Topo, Téo, Carlyle et toi Dabi, vous êtes mes soldats. Faites ce que je dis, et on va se faire un max de blé

Le braquage commence avec Téo qui entre dans la bijouterie avec une fausse moustache et un chapeau ridicule. Il se dirige vers le comptoir tel un aristocrate, en saluant les clients d’un geste de la main.

Téo, quant à lui, possède une personnalité enfantine, espiègle et taquine. Ce jeune homme de vingt ans, mesurant 1m70 et ayant des cheveux blonds, est un véritable passionné de mode. Son charme et sa beauté, combinés à son talent pour l’imitation, font de lui un acteur, comédien exceptionnel. En général, c’est à lui que revient le rôle de la diversion et des missions d’infiltration.

  • « Bonsoir, mon brave. Je suis un fin connaisseur de pierres précieuses et je désire enrichir ma collection. Auriez-vous l’obligeance de me faire admirer vos plus splendides joyaux ? »

Sa voix est faussement distinguée, avec un accent exagéré. Il cligne des yeux avec malice, en espérant que son interlocuteur ne remarque pas son déguisement grotesque.

Le vendeur, surpris par l’apparence et le ton de Téo, lui sourit poliment et lui montre une vitrine remplie de colliers, de bracelets, et de bagues.

Téo fait semblant de s’intéresser, mais regarde en réalité les caméras et les gardes. Il cherche le meilleur moment pour donner le signal à ses complices. Il se dit qu’il doit gagner du temps et attirer l’attention.

  • « Oh, c’est magnifique ! Quel est le prix de ce collier en diamants ? »

Le vendeur répond : 500 000 nagos.

(Téo fait une moue déçue)

  • « C’est tout ? Je pensais que vous aviez des bijoux plus chers. Vous n’avez rien de plus… prestigieux ? »

Le vendeur, vexé, essaie de rester professionnel.

  • « Il y a un autre collier en diamants, plus rare et plus cher, mais je doute que vous puissiez vous l’offrir. »

  • « Quoi ! Il n’y a rien dans ce monde que je ne puisse m’offrir. Je suis le prince d’un royaume tout de même. Alors dirigez-moi immédiatement vers ce diamant de luxe. »

Téo prend un air scandaleux, en levant les sourcils et en ouvrant la bouche. Les clients, pris de peur, reculent et se regardent avec inquiétude. Le vendeur, humblement, s’excuse.

  • « Désolé, monsieur, veuillez me pardonner mon insolence. C’est par ici, s’il vous plaît. »

Le vendeur appelle un garde et lui demande de l’accompagner au sous-sol. Téo les suit, en faisant exprès de bousculer les autres clients et de faire tomber des objets en s’excusant bruyamment.

  • « Pardon, pardon, je suis un peu maladroit. Ne vous inquiétez pas, je paierai les dégâts. »

Le vendeur et le garde sont agacés par le comportement de Téo, mais ils continuent à le conduire au coffre-fort.

  • « Wow ! Je suis au sous-sol. Le coffre-fort est derrière un faux mur. Il faut un code et une reconnaissance faciale pour l’ouvrir. » (Téo murmure à son talkie-walkie, en prenant un ton enfantin.)

[Du côté du fourgon]

  • Mathis : Bien reçu, Téo. Continue ta diversion.

  • Dabi : Prince mes… (Il dit cela avec un ton moqueur, en roulant des yeux.) Faudrait qu’il arrête d’s’inventer d’histoires.

  • Carlyle : Pour un acteur, il joue bien son rôle. (Elle prend un feutre et dessine une couronne sur son écran, au niveau de la tête de Téo. Elle montre son dessin aux autres, qui éclatent de rire.)

[Pendant ce temps au sous-sol]

Le vendeur et le garde ouvrent le coffre-fort et montrent le collier à Téo.

Téo écarquille les yeux et ouvre la bouche, en prenant un air émerveillé.

  • Téo : Oh, c’est splendide ! C’est le plus beau collier que j’aie jamais vu !

[Au même moment dans le fourgon]

Mathis : Présence de la marchandise confirmée.

[Du côté du sous-sol]

  • Téo : Quel est le prix de cette merveille ?!

  • Le vendeur : 2 millions de nagos.

Téo fronce les sourcils et pince les lèvres, en prenant un air déçu.

  • Téo : C’est fort cher ! Je ne sais pas si je peux me le permettre ! N’auriez-vous pas une remise ?

Le vendeur, choqué par la réaction de Téo, essaie de rester professionnel.

  • Le vendeur : Le collier est non négociable. Je suis navré.

Il tend la main pour reprendre le collier, mais Téo refuse.

  • Téo : Non, non, je le veux ! Il est à moi ! Laissez-moi l’emporter !

Téo abandonne sa prestance aristocrate, se comporte comme un enfant et essaie de s’emparer du collier. Il tire dessus avec force, en criant et en pleurant. Le garde l’en empêche, le saisit par le col et le tire vers la sortie. Le vendeur remet le collier en place, d’un geste de tête désemparé, et referme le coffre-fort.

[Alors qu’ils conduisent Téo vers la sortie]

Téo se débat avec force et crie à pleins poumons :

  • Téo : Lâchez-moi ! Lâchez-moi ! Au secours ! Au voleur !

Les clients et les vendeurs, se demandent ce qui se passe. Certains appellent la police, d’autres filment la scène avec leur téléphone. Ils ne comprennent pas pourquoi ce client si distingué se transforme en un enfant capricieux.

Téo, d’un calme sans précédent, une fois aux portes de sortie, réarrange son chapeau et sa moustache, qui ont été déplacés pendant la lutte. Il se retourne vers la caisse d’une démarche qui surprend bon nombre de personnes. Il sort une carte de crédit de sa poche et la fait tourner entre ses doigts. Il la titille à la caissière avec un sourire charmeur, avant de lui tendre.

  • Téo : Comment avez-vous trouvé mon jeu d’acteur ?

Le vendeur, suivi des gardes, dit d’un ton exaspéré :

  • Le vendeur : Monsieur, vous troublez la tranquillité des clients, veuillez sortir s’il vous plaît.

  • Téo : Non, finalement, je vais m’offrir ce diamant. Tenez, voilà ma carte de crédit.

La caissière prend la carte et l’insère dans le terminal. Elle attend que la transaction soit validée,…

[Pendant ce temps dans le fourgon], c’est à Carlyle de jouer. Elle est les yeux et les oreilles du gang. Elle est la seule femme du groupe, âgée de 21 ans et mesurant 1m60. Elle aime se métamorphoser en une dark emo, une personnalité forte au caractère bien trempé. Carlyle est une perfectionniste obsessionnelle. Son domaine de prédilection est l’informatique et la cybernétique.

Carlyle sort son ordinateur portable et se connecte au réseau de la bijouterie. Elle tape rapidement sur son clavier, en affichant un sourire ravi. Elle adore pirater les systèmes, c’est comme un jeu pour elle. Elle se sent puissante et fière de ses compétences.

  • Carlyle : La carte a été insérée avec succès. Je vais pouvoir accéder au système et désactiver la reconnaissance faciale ainsi que tous les autres systèmes de sécurité. Il reste cependant une serrure électronique à désactiver sur place, prépare-toi, Dabi, c’est à toi de jouer. Et ne te rate pas, hein, je n’aime pas les imprévus.

Dabi, qui est assis à côté d’elle, hoche la tête. Il vérifie son pistolet à impulsion électrique, qu’il a caché sous sa veste. Il attend le signal de Mathis pour sortir du fourgon et rejoindre Téo au sous-sol.

  • Dabi : Ok dac, Carlyle, j’suis prêt. T’assures, comme d’hab.

Carlyle lui lance un regard complice, puis se concentre à nouveau sur son écran. Elle espère que tout va se passer comme prévu, et que le gang va réussir à s’emparer du collier.

[Dans la bijouterie]

Téo se dirige vers un coin de la pièce situé juste en dessous du système incendie. Il sort une cigarette de sa poche et l’allume avec un briquet. Il porte le mégot à ses lèvres et aspire une bouffée de fumée.

Le vendeur, qui le voit faire, fronce les sourcils et s’approche de lui. Il lui lance d’un ton irrité :

  • Le vendeur : Monsieur, ceci est un espace non-fumeur, s’il vous plaît.

Téo, encore plus contrarié, jette le mégot au sol et le piétine à moitié. Il lui répond avec insolence :

  • Téo : Et alors ? Je fais ce que je veux. Vous n’allez pas me dire comment vivre ma vie.

La fumée de la cigarette a été brève mais suffisante pour déclencher l’alarme incendie. À peine les gouttelettes d’eau d’extinction ont touché le sol qu’un immense brouillard de fumée s’élève dans la pièce, suivi d’une chaleur insoutenable.

Topo, qui est caché derrière un présentoir, entend l’alarme et dit à son talkie-walkie :

  • Topo : C’est le signal. On passe à l’action.

L’incompréhension totale s’empare de la pièce et conduit directement à la panique. Les clients, les vendeurs, les gardes et la caissière se demandent ce qui se passe. Certains crient, d’autres courent, d’autres se protègent.

[ Quelque temps avant le début de l’opération]

Téo et Topo discutent dans le fourgon. Topo tend une cigarette à Téo, qui la regarde avec méfiance.

  • Téo : Tiens, une cigarette ! Tu veux me donner un cancer ou quoi ?

  • Topo : Non, à l’intérieur il y a un verre de vapogène. (Il baisse les yeux et parle d’une voix hésitante.)

  • Téo : C’est quoi, cette chose ?

  • Topo : Un liquide spécial que j’ai préparé, fait à base de sodium métallique qui produit de l’hydrogène gazeux et de l’hydroxyde de sodium en présence d’eau. (Il se gratte la nuque et rougit légèrement.) Cette réaction est très exothermique et peut provoquer une inflammation de l’hydrogène.

  • Téo : Et ça sert à quoi ?

  • Topo : À créer une diversion, pardi ! Une fois que tu seras installé, assure-toi d’être près d’une alarme incendie. Allume le bout de la cigarette… (Il croise les bras et se balance d’un pied sur l’autre.)

  • Téo : Ils ne me laisseront jamais fumer un joint…

  • Topo : C’est là tout l’intérêt. (Il se mord le pouce et évite le regard de Téo.) La fumée de la cigarette va déclencher le système incendie. À ce moment-là, jette le mégot au sol et écrase-le. Une fois que l’eau d’extinction sera en contact avec le vapogène, cela créera une réaction exothermique.

  • Téo : Ça ne risque pas de tout cramer ?

  • Topo : Non, simplement beaucoup de fumée et suffisamment de chaleur pour faire évacuer le personnel.

Téo hoche la tête, impressionné par l’ingéniosité de Topo. Il prend la cigarette et la glisse dans sa poche.

[Maintenant dans la bijouterie]

Alors que la panique bat son plein, le Black Hawk débarque dans la bijouterie déguisé en pompier. Il porte un casque, une veste, un pantalon et des bottes rouges. Il tient un extincteur à la main. Il se faufile entre les clients et les vendeurs affolés, en criant :

  • Le Black Hawk : Laissez-moi passer ! Je suis là pour vous aider ! Ne paniquez pas !

Il se dirige vers le coin où se trouve le système incendie. Il sait que c’est là que Topo et Téo l’attendent.

Topo, qui a repéré le Black Hawk, donne un masque à gaz à Téo, qui le met sur son visage. Il dit à voix basse :

  • Téo : Je ne pensais pas que ton vapomachin allait fonctionner si bien… Tu me fais peur des fois.

  • Topo : C’est normal, je suis un génie. (Il sourit timidement.) Allez, viens, on y va.

Topo et Téo se lèvent et suivent le Black Hawk, qui les guide vers le sous-sol. Ils profitent de la confusion générale pour se faufiler discrètement. Les gens en panique, étouffés par la fumée, prennent la sortie dans une course effrénée.

Très rapidement, Dabi se dirige vers le sous-sol, en direction du coffre-fort. Il est habillé en agent de sécurité. Il porte un pistolet à impulsion électrique et un outil électronique. Il arrive devant la porte du coffre-fort, qui est fermée par une serrure électronique. Il branche son outil sur le boîtier et tape un code. Il attend quelques secondes, puis entend un clic. La porte s’ouvre. Un rayon de lumière l’éblouit. Dabi voit le collier, c’est un diamant de la taille d’un poing, et il brille de mille feux. Il est émerveillé par sa beauté, mais il se reprend vite. Il sait qu’il n’a pas de temps à perdre. Il s’approche du collier et le décroche. Il le met dans son sac et referme la porte. Il se dépêche de remonter au rez-de-chaussée, où il espère retrouver ses complices.

Alors qu’il avance en fredonnant, le sourire aux lèvres. Dabi vient de réussir un coup de maître. Mais son euphorie est de courte durée. Topo l’interpelle d’une voix timide et hésitante :

  • On, on a un gros problème… Et je crois que c’est moi la cause .

  • Quoi ? Qu’ese qu’il y’a ?

Topo se recroqueville sur lui-même, les mains sur les genoux, les jambes serrées. Il est envahi par une angoisse et une tristesse palpables. D’une voix tremblante et coupable, il avoue : J’ai peut-être fait des erreurs dans mon dosage. Maintenant, il y a le feu partout en haut. (Il sanglote et pleure à chaudes larmes.)

Dabi pense : « Oh non, le pauvre. Il se sent toujours coupable pour un rien. C’est pour ça qu’il est venu me chercher. Il aurait trop de remords si je crevais à cause du feu provoqué par son liquide spécial. Il faut que je le rassure… »

Dabi le prend par les épaules et le réconforte : Hé, arrête d’te torturer, OK ? T’es pas responsable, hein ? On est une team, une famille. Et entre frères, on se soutient, on se pardonne, OK ?

  • T’es peut-être timide, mais t’es aussi très consciencieux, pas vrai ?

Topo acquiesce d’un signe de tête.

  • Alors trouve-nous une solut… J’sais qu’tu peux l’faire

Les paroles encourageantes de Dabi redonnent espoir à Topo. Il se souvient alors qu’il y a une pièce au fond du sous-sol qui sert de sortie de secours.

Ils s'y dirige .

Dabi s’active sur le boîtier, essayant de trouver la bonne combinaison de fils à couper. Il n’a pas le temps de se tromper, le feu se rapproche dangereusement. Il transpire à grosses gouttes, son cœur bat la chamade. Il regarde le cadenas numérique, qui affiche un code à quatre chiffres.

Alors que la situation semble bien corsé, Mathis lance un appel dans son talkie walkie qui sonne dans l’oreillette de Dabi

Mathis : J’aperçois le feu d’ici, c’était pas ce qui était prévu. Par pitié, dites-moi que vous avez la pierre précieuse ! En visionnant les images sur son écran

Dabi : Oui, mais il y a eu un léger contretemps. Il dit cela d’un ton détaché, comme si ce n’était qu’un petit désagrément. Il sourit même, et fait un clin d’œil à topo, près de lui.

Mathis : Faites ce que vous pouvez, mais ramenez-moi ce joyau. C’est notre seul espoir de rembourser nos dettes. Insistant sur le mot « notre »

Dabi : On fera tout notre possible, oui ! On a l’feu au cul et toi tout c’qui t’préoccupe c’est la gemme ? Q’tu peux être cruel et sans pitié des fois… Il soupire, et secoue la tête.

Mathis : Peut-être, mais n’oublie pas que c’est grâce à ça que nous avons survécu jusqu’à présent. Sans ce diamant, on est morts. Il hausse les épaules, avec indifférence. Il sait que c’est la vérité,

Dabi : Ouais, ouais. Si tu n’me laisses pas m’concentrer maintenant, c’est nous qui allons y passer. Puis il raccroche, gardant son sang-froid. Il se dit que c’est peut-être la dernière fois qu’il s’amuse autant.

Après un instant de calme, Il se souvient alors d’un détail qui pourrait leur sauver la vie.

Dabi : Topo, tu te rappelles du nom du propriétaire de ce bâtiment ?

Topo : Euh… Oui, c’était… Monsieur Lacroix, pourquoi ?

Dabi : Parce que j’ai une idée. Regarde, le cadenas a quatre chiffres. Et si c’était l’année de naissance de Monsieur Lacroix ?

Topo : Mais comment tu sais ça ?

Dabi : Parce que je l’ai vu sur son bureau, il y avait une photo de lui avec un gâteau et des bougies. Il y avait écrit « Joyeux anniversaire, 60 ans ». Et la photo était datée de 1916.

Topo : Donc tu veux dire que…

Dabi : Oui, il est né en 1866. Essayons ce code.

Dabi tape 1866 sur le cadenas. Un bip sonore se fait entendre. La porte s’ouvre.

Dabi : Yes ! On a réussi !

Topo : Vite, vite, allons-y !

Dabi et Topo se précipitent dans la pièce. Ils referment la porte derrière eux, espérant que le feu ne les atteindra pas. Ils sont soulagés, mais c’est loin d’être terminé

Le lieu qu’ils viennent de pénétrer est également submergé par les brasiers.

Dabi : Oh non, c’est un cul-de-sac !

Topo : C’est de ma faute, ce feu, c’est moi qui l’ai allumé et maintenant on va y périr. (Il sanglote)

Dabi : Non, tu ne pouvais pas savoir. T’inquiète , regarde là-bas !

À l’angle de la pièce, ils aperçoivent dans les flammes une échelle métallique menant à une trappe.

Topo : Oui, mais comment allons-nous faire ? Il y a un ventilateur devant la grille.

Dabi fouille dans son sac et trouve un fil, un aimant, une pile, sa pince et son tournevis. Il sourit malicieusement en disant : J’ai pile la solution.

Il dénude les fils du câble en les caressant délicatement avec la pince, par la suite, il branche le fil à la pile et approche l’aimant du ventilateur. Il y a une étincelle et le ventilateur s’arrête de tourner.

Topo : Wow ! Comment as-tu fait ça ?

Dabi : C’est simple, la pile produit du courant électrique, et l’aimant crée un champ magnétique. En les combinant, on peut perturber le fonctionnement du ventilateur.

Topo observe avec admiration le sourire de satisfaction illuminant le visage de Dabi, et il baisse humblement la tête en se disant : « Tu réussis toujours tout ce que tu entreprends, contrairement à moi. » Puis, il relève la tête avec un regard empreint d’envie, rêvant secrètement de connaître la même réussite.

Topo, qui a été tellement stressé par l’expérience loufoque de Dabi et sa peur de brûler vif, en est venu à se faire pipi dessus.

Mais c’est grâce à ce pantalon imprégné d’urine que Dabi et lui pourront se protéger les mains afin de gravir l’échelle en fer et atteindre l’issue.

  • Une fois le ventilateur arrêté, Dabi utilise son tournevis pour dévisser les vis qui le maintiennent en place, et le retirer afin d’accéder à l’ouverture.

Celle-ci débouche directement dehors, en plein trottoir derrière la bijouterie.

Alors que Topo cache le bas de son corps, Dabi lève les bras vers le ciel étoilé et rit de satisfaction en hurlant :

Qui est l’boss maintenant ?

Soudain, le bâtiment explose, les projetant au sol. Les autres arrivent avec le fourgon déguisé, ils y entrent et quittent les lieux dans un démarrage de voiture serpentant tandis que la police et les vrais pompiers arrivent.

Le braquage pris fin en apothéose, le Black Hawk faisait la fête dans une boîte de nuit le Neptune White star.

Téo entouré de quatre femmes totalement dénud