morts au combat.
Le matin du quatrième jour, Sirion et ses guerriers aperçoivent enfin les
rayons du soleil illuminer les Immenses falaises de Farcliff. En colonne par
trois , ils pénètrent la zone en suivant un goulet profond qui les amènent à
proximité d’une importante source d’eau potable. Sirion donne les
instructions pour monter le camp puis repart seul. Grâce à son Aria il
parvient rapidement au le village d’Hérésia. Dès son arrivée il s’engage dans
une ruelle et s’introduit par une porte dérobée dans la masure de l’auberge
cendrée.
-Sirion, mon vieil ami, je suis si heureux que tu sois encore en vie.
Le jeune homme qui s’adresse à lui, le saisit dans ses bras.
-Comment vas-tu Anton ? Cela fait tellement longtemps. J’ai entendu dire
que tu avais cessé la lutte pour fonder une famille.
-C’est vrai, maintenant que j’ai ma femme et mes deux fils à élever j’ai plus
envie de prendre le risque de crever abattu par l’arme d’un couillon de
militaire.
-Si c’est là ton choix je suis contraint de l’accepter. Néanmoins j’ai un petit
service à te demander. Un homme du nom de Astor prendra une chambre
chez toi dans peu de temps. Conduis le à la source où on s’entrainait enfant.
-Tu peux compter sur moi. Mais pour l’instant c’est l’heure du déjeuner, je
vais dire à ma femme de rajouter un couvert pour toi. Tu verras elle
s’appelle Sara, elle est magnifique.
Dans la planque d’Astor, Sofia le renseigne au sujet de ses découvertes sur le
lieu de stockage possible du dernier espoir de la rébellion.
-Très bien, lui dit Astor, je n’ai plus qu’à contacter Marcus afin de rejoindre
Sirion.
-Sitôt fait, nous pourrons partir avec votre moto.
-Nous ? Mais parce que vous pensez que vous m’accompagnerez ? Alors
d’une, ma moto n’est absolument pas prévue pour traverser les zones
désertiques et de deux vous en avez déjà assez fait, ce voyage ainsi que le
combat qui nous attend ne relève pas de vos compétences.
-N’imaginez même pas une seconde me laisser ici. Dites vous bien que dès
que Sirion se sera emparé des explosifs, l’armée cherchera à savoir
comment il a pu localiser l’endroit, faire le rapprochement avec moi ne sera
qu’une question de jours.
-Vu sous cet angle ça risque en effet d’être plus dangereux pour vous de
restez dans cette ville.
Ils s’observent quelques instants puis Astor rajoute ;
-Dans ce cas, faites vous porter pâle, ça nous laissera un peu de temps