GALLISA BRUNO Mon grand-père est une diva
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SARA offre un large sourire et fait de grands signes à DELPHINE en levant les
pouces et en lui envoyant des baisers.
115 - SCÈNE GRANDE SALLE - MAISON DE RETRAITE - INT. JOUR
DELPHINE, comme libérée, sourit de plus en plus en regardant la sal e et le public
l’acclamer.
Profondément émue, el e se met à pleurer.
Elle retire ses mains qui la cachent et commence à saluer le public.
Des saluts d’abord timides, puis de plus en plus affirmés.
Comme au théâtre, el e fait un signe en direction de RODOLPHE pour le remercier
116 - FOND GRANDE SALLE - MAISON DE RETRAITE - INT. JOUR
RODOLPHE, un mouchoir à la main, fond littéralement en larme.
117 - PORTE GRANDE SALLE - MAISON DE RETRAITE - INT. JOUR
La directrice, totalement, perdue suit le mouvement et applaudit également,
incrédule.
118 - COULOIRS- HÔPITAL - INT. JOUR
SAM avance d’un pas décidé.
Le jeune infirmier avec qui il s’était envoyé en l’air, lui fait des grands signes, mais il
ne le voit pas.
CAROLE, occupée à parler gaiement avec le vendeur de magasines au point presse
ne le remarque pas passer.
119 - CHAMBRE DE RAYMOND - HÔPITAL - INT. JOUR
SAM entre d’un pas décidé dans la chambre.
Son père, réveil é, le regarde, étonné.
RAYMOND
Salut fils, je ne t’attendais pas.
SAM reste silencieux.
RAYMOND
Ça va, Samuel ?
SAM prend une chaise et vient l’instal er près du lit.
SAM s’assoit et ne dit toujours rien.