GALLISA BRUNO Mon grand-père est une diva
54
SAM
Peur de quoi, de moi ? C’est le monde à l’envers !
CAROLE
Il a changé, tu sais.
SAM
Moi aussi… Bon, je vais chercher les cafés.
Le libraire de l’hôpital passe devant leur table.
BENJAMIN
Bonjour Carole.
CAROLE
Bonjour Benjamin.
CAROLE et lui se sourient franchement. C’est un bel homme de la quarantaine, brun
et moustachu. BENJAMIN continue son chemin.
SAM les observe, amusé.
SAM (amusé)
Je rêve ou tu dragues à l’hôpital.
CAROLE (gênée)
Arrête, je ne drague pas. Et parle moins fort.
SAM
Donc que tu rougisses n’a rien à voir non plus.
CAROLE est de plus en plus gênée et regarde autour d’el e ne sachant plus où se
mettre.
CAROLE
N’importe quoi, j’ai chaud c’est tout ! C’est Benjamin, il tient le point
presse dans le hal de l’hôpital.
SAM (rieur)
Benjamin, tu connais son prénom, mais comme c’est romantique !
CAROLE lui jette encore des morceaux de pain.
CAROLE (toujours gênée)
Arrête, moins fort, je te dis ! Je ne drague pas, Sam !
SAM (ironique)
Ok ! Du coup, inutile de te préciser que tu as encore du pain dans
les cheveux !
CAROLE