Le Complot partirait de New York. Pour Tom Lee, l’homme du Consortium
de New York, il faut à tout prix empêcher Steve à mettre ses pieds à Luilu.
Le plus grand problème n’est pas de lui empêcher de découvrir la piste
d’aéronef mais qu’il ne découvre pas l’intense exploitation artisanale dans
des conditions inhumaines et périlleuses.
Quoi qu’il en soit, si l’opération est menée correctement, les emplois créés
dans les mines artisanales formalisées aideront à réduire l’extrême
pauvreté qui sévit en RDC et qui est une des causes du travail des enfants.
Les bénéfices sociaux et économiques sont nombreux : des emplois
stables pour les adultes qui permettront de sortir les enfants des mines et
de les envoyer à l’école, une réduction des accidents du travail, une
augmentation de la productivité et donc des salaires, la promotion du
travail des femmes, l’amélioration de la santé de tous les membres de la
communauté, la création de nouvelles opportunités économiques, une
autonomisation des mineurs, etc.
Selon IRAdvocates, les sociétés américaines qui s’alimentent chez ces
fournisseurs ne peuvent pas ignorer les conditions dans lesquels le cobalt
qu’ils utilisent est extrait. Ils citent à titre d’exemple le rapport d’Amnesty
internationale de 2016, titré : « Voilà pourquoi on meurt, les atteintes aux
droits humains en RDC alimentent le commerce mondial de cobalt ».
L’ONG y épinglent nommément CDM et Huayou Cobalt. À cette occasion,
Amnesty avait déjà interpellé Apple sur les conditions de travail dans les
mines de cobalt où elles s’approvisionnent.
Autres signes, que ces entreprises connaissent les risques d’abus liés à
leur chaîne d’approvisionnement, selon IRAdvocates, Apple a publié en
février 2019 sa « déclaration sur la lutte contre la traite des êtres humains