Chapitre 1
Pdv Auteur
WOVRIN / Urbain
Lundi 31 décembre 2096/ 23H50
Sur Terre, il était impossible d’être ce que l’on voulait. On aura beau
prononcé de belle parole, la véritable vérité ne sortira jamais de la
bouche d’un humain. Qu’est-ce qu’un humain ? Personne ne le sait.
Toutefois, le monde entier connait le seul endroit où quiconque peut
devenir ce qu’il veut : WOVRIN. Dans cet univers irréel, le genre,
l’apparence et l’origine paraissaient anodins puisqu’ils se modelaient à
volonté. Etais-ce pareil pour lui ? Cet être mesurant la même hauteur
que la Tour Eiffel, avec un corps recouvert d’une brume sombre ne
laissant apercevoir que sa tête chauve, un teint blafard, et des yeux
jaunes luisantes. Plus il avançait, plus les joueur
s s’asphyxiaient avec
sa fumer. Leurs veines ressortaient de leur corps, la fumée s’étendait
sur presque toute l’aire. Les joueurs se hâtaient de fuir en toute jambe,
personne ne parvenait à quitter le WOVRIN. Le système affichait un
message « Error » pour ceux voulant se déconnecter. Quelques heures
auparavant, les gens animés les rues de leurs discussions, ils
papotaient, riaient, s’amusaient, la joie se lisait sur chaque visage,
personne n’affichait un visage morne. Aucun silence, la musique se
rependait aux quatre coins de la ville. Puis, soudainement, le sol
trembla, les routes se fissurèrent, un grondement assourdissant se
sentit à travers chaque joueur. Le ciel obscurcit fut éclairer par le
tonnerre, que l’on entendit à peine tellement le grondement fut puissant
et intense. Ça ne dura que quelques secondes, mais elle résonna
plusieurs minutes dans nos têtes. Tous sembler s’être calmer, les
secousses cessèrent. Les joueurs prirent du temps à se remettre.
Toutefois, cela ne s’était pas arrêté, une deuxième secousse encore
plus violente ébranla la ville. Une épaisse brume sombre sortit de sous
terre et forma une titanesque entité qui, d’un hurlement, balaya les
bâtiments commençant sa grande terreur. Il piétina tout sur son
passage, les joueurs écrasés disparurent en une flague rouge. Un jeune
homme blond platine aida les invalides à fuir. Il venait de sauver une
petite fille qui ne remarqua que ces yeux rouge vif contrastant avec
l
’obscurité.
- N
’es pas crainte, petite, rassura le blond.
- Oui
…attention ! s’écria la jeune fille.